ERRANCES SOUS LE SOLEIL DE MINUIT (Croisière en Arctique)

CROISIÈRE AU-DELÀ DU CERCLE ARCTIQUE

Cette croisière mythique, nous en rêvions depuis longtemps…  Et elle fût amplement à laOLYMPUS DIGITAL CAMERA hauteur de nos très grandes attentes.  Ce n’est pas une croisière ordinaire; nous ne  naviguons pas sur un luxueux paquebot, mais sur un très confortable «ferry » de la compagnie Hurtigruten (traduction : Express côtier).  En conséquence, il y a plusieurs escales durant la journée et la nuit, encore que la différence entre les deux est plus marquée par le sommeil que par la lumière extérieure.  Ces escales vont de 20 minutes à quelques heures,  et cela pendant toute la croisière que nous avions choisie (aller-simple Bergen-Kirkenes, 7 jours, 6 nuits).

Certes, on peut alors « acheter » une des excursions proposées (très chères ou très  Croisière Arctique (27)quelconques), mais sauf pour une excursion au Glacier Starvisen près d’Ørnes, nous avons alors préféré nous balader à pied lors des escales prolongées.  Pour le reste, vous serez déçu-e-s si vous aimez l’animation des croisières du sud; c’est le néant total à bord en ce domaine.  Dans notre cas, nous apprécions justement cette tranquillité et cette liberté de notre temps que nous passons surtout à lire en contemplant le défilement des magnifiques paysages sur le pont arrière, chaudement vêtus et à l’abri du vent. La navigation se fait presque toujours entre des îles, près des côtes; il y a là le double avantage d’une présence constante des paysages des deux côtés et d’une mer calme, à l’abri des turbulences de l’Atlantique Nord ou de l’Arctique.

Nous avions une cabine exigüe, quoique confortable malgré ses deux lits simples assez spartiates. Je ne recommanderais paAAA_7582.jpgs pour un voyage de noces, sauf pour les gymnastes ou acrobates; mais il y a des cabines plus luxueuses et même des suites si vous en avez les moyens !…  Les repas sont copieux et délicieux, surtout si vous aimez les poissons et fruits de mer. Les petits déjeuners sont composés de buffets où vous trouvez de tout : des pâtisseries (quelconques pour la plupart), différentes sortes de pains délicieux, œufs, saucisses et surtout un assortiment de poissons fumés ou marinés exceptionnel.  Le midi, il y a encore un buffet avec quantité de plats chauds et de salades; personnellement, le petit déjeuner ne m’ayant jamais rassasié de poissons fumés ou marinés, alors j’y retournais.

Le seul repas festif était le soir; il y avait deux services pour les 400 passagers du navire.  Croisière Arctique (95)On nous y avait assigné une table qui était la même à tous les soirs.  Comme «canadiens», on nous avait évidemment placés avec des gens qui pouvaient s’exprimer en anglais (malgré la présence à bord de plusieurs français) : deux danoises et un grand viking Texan et sa compagne du Colorado.  Nous craignions beaucoup ce genre d’obligation sociale, mais grâce à la sociabilité et à  l’humour de John (le grand viking Texan, boudhiste-libertarien-très-conservateur-et-très-chaleureux), nous y avons passé parmi les meilleurs moments de la croisière.  À chaque soir, on devait nous prier de quitter notre table pour faire place au deuxième service, car nous étions les toujours  derniers retardataires.  Il ne faut pas toujours se fier à nos préjugés…

Je termine ici les détails sur le déroulement quotidien de cette croisière en vous en donnant quelques informations très matérialistes certes, mais assez importantes si vous vous désirez la faire.  Nous avions réservé directement par la Compagnie Hurtigruten (http://www.hurtigruten.com/fr/express-cotier/), sur un des premiers navires à s’aventurer en juin jusqu’au Geirangerfjord, une chambre extérieure très modeste; cela nous a coûté 3000$US par personne (tout compris, sauf l’excursion au Starvisen et l’alcool et l’eau (!) à table); il y a aussi à bord un petit café où vous pouvez acheter des repas rapides pour celles et ceux qui ont encore faim.  Si vous y allez en plein été, ce sera plus coûteux, et évidemment moins onéreux si vous y allez en novembre !  Il y a des départs à tous les jours, et on peut aussi prendre l’aller-retour, le retour seulement (Kirkenes-Bergen) et même faire un ou deux ports, arrêter et repartir.  Évidemment, les prix varient alors…

Mais nous avons apprécié chaque moment de cette croisière…

EN QUITTANT BERGEN…

Nous embarquons sur le navire dans l’après-midi et les amarres sont levées un peu avantCroisière Arctique (10) le souper.  Nous avons vite fait de nous familiariser avec le navire en le parcourant et trouvons des places confortables sur le pont arrière où nous passerons la majorité du temps durant les jours suivants.  Nous y admirons un magnifique coucher de soleil vers 23 :00 heures avant d’aller nous coucher.

ÁLESUND

Croisière Arctique (11.1)Lorsque nous prenons une croisière de juin à septembre et que nousCroisière Arctique (20) nous rendons jusqu’au Geirangerfjord, nous faisons escale deux fois à Álesund.  Le trajet est magnifique avec les hauts pics enneigés qui dominent la côte.  La ville semble assez Croisière Arctique (25)coquette, mais les escales sont trop brèves pour une promenade quelque peu satisfaisantes.  Nous pouvons cependant y admirer l’arrivée et le départ de gros paquebots de croisière salués par les jets d’un bateau-pompe.  Je crois que c’est une ville qui mérite qu’on s’y attarde au moins une couple d’heures, et cela est sans doute possible lors d’une croisière qui ne va pas au Geiranger .

GEIRANGER

Croisière-Arctique26Nous attendions beaucoup de cette escale au Geirangerfjord, surtout que notre séjour lors de notre circuit en automobile nous avait offert des vues extraordinaires.  Nous nous sommes donc levés tôt pour le départ d’Álesund.  Au fur et à mesure que nous pénétrons dans le Sunnyfjord qui précède celui de Geiranger, le Croisière Arctique (52)soleil contredit le nom de ce fjord et les nuages couvrent le ciel.  Même les plus beaux paysages perdent un peu de leur cachet sous un ciel plombé.  Il y a quand même des instants magiques, mais même ces paysages grandioses méritent d’être vécus, d’être parcourus sur les routes ou les sentiers plus qu’uniquement contemplés Croisière Arctique (55)d’en bas, sur les flots.  Une partie des passagers quitte le navire pour une excursion qui les mène par le chemin des aigles et la Trollstigen vers Molde, où ils rejoigne en soirée le navire.  Évidemment, nous nous sommes abstenus de cette excursion dont nous avions parcouru la plus belle partie en automobile.  Est-ce que cela est essentiel d’attendre juin pour s’offrir une croisière qui passe par Croisière Arctique (63)Geiranger ? Je ne le crois pas, car il y a des petits traversiers à Geiranger qui vous permettent d’admirer économiquement le célèbre fjord vu de la mer.  Mais ne vous trompez pas : la croisière Hurtigruten, avec ou sans Geiranger, vaut amplement son coût exorbitant.

MOLDE

Croisière-Arctique63Même si nous avons rejoint et quitté Álesund en soirée, la longueur desCroisière Arctique (65) soirées ensoleillées du sud de la Norvège nous permet d’admirer à loisir les paysages qui défilent.  Les nuages viennent et partent sans cesse, créant des jeux Croisière Arctique (71)d’ombre et de lumières qui rendent le périple particulièrement impressionnant.  Et le paysage est magnifique que ce soit du côté de la côte que de celui des îles entre les quelles nous naviguons.

TRONDHEIM ET RØRVIK

Croisière-Arctique72Nous poursuivons notre itinéraire vers Trondheim; même si cette ville est probablement une des plus belles de Norvège avec Bergen, je ne m’y attarderai pas car je l’ai fait amplement dans la première de ces Croisière Arctique (76)chroniques du soleil de minuit.  Nous y passons cependant la matinée à flâner; même si le paysage était magnifique, nous nousétions couchés immédiatement après Molde la veille, et nous sommes donc pleins d’énergie pour cette brève visite qui nous donne le goût de revenir (et ce que nous ferons ultérieurement par le train).

Nous levons les amarres au début de l’après-midi pour Rørvik, nous approchant encore duCroisière Arctique (81) Croisière Arctique (96)cercle arctique. Cette partie du trajet nous permet d’admirer un nombre impressionnant de phares qui assurent Croisière Arctique (91)encore la sécurité de la navigation entre ces iles côtières innombrables.  Par ailleurs, nous nous éloignons alors un peu des grandes montagnes côtières pour découvrir cependant plusieurs jolies bourgades de pêcheurs; il est étonnant de voir à quel point la longue côte norvégienne, souvent inhospitalière, est habitée.  Et parfois elle est cultivée, même sous le cercle arctique !…

EXCURSION SOUS LE CERCLE ARCTIQUE

Nous poursuivons ensuite pour Ørnes, la traversée du cercle polaire et finalement Bodø.  Ornes-Starvisen-BodoCroisière Arctique (109)La première partie du trajet s’effectue pendant notre quart «sommeil» (je n’ose plus parler de nuit, puisque le soleil ne se couche désormais plus).  Les montagnes se sont à nouveau rapprochées de la côte pendant ce temps et occupent l’horizon de ce côté.

Ce matin nous partons en excursion pour aller contempler de plus près le Svartisen, le Croisière Arctique (130)glacier à la plus basse altitude d’Europe (24 mètres du niveau de la mer au plus bas, 1594 mètres au sommet), à cheval sur le cercle arctique.  Nous quittons donc le Polarlys  pour embarquer sur un petit bateau  d’excursion un peu avant Ørnes où nous retrouverons le navire pour le lunch trois heures plus tard.  Les paysages sur notre trajet sont si majestueux que nous ne parlons pas.

La journée est magnifique, même si le vent sur le bateau est quelque peu frisquet.  En Croisière Arctique (135)approchant, nous pouvons découvrir au loin ce magnifique glacier dans le fond d’une petite baie où un navire d’excursion plus gros, pour les aventures de luxe en petit groupe, est déjà amarré. A terre, il y a un service de navettes pour nous mener du quai jusqu’au pied du glacier à deux kilomètres; la plupart d’entre nous préférons marcher, car la journée est superbe,  Croisière Arctique (141)de même que le paysage devant le glacier. Nous éprouvons une petite déception tout de même, car suite à  nos aventures argentines, nous avions pris l’habitude d’approcher les glaciers de très près.  A cet endroit, il y a un petit lac qui nous sépare de  la langue glaciaire « Engenbreen », et nous n’avons pas le temps de faire le trajet à pied pour contourner ce lac.  Mais il faut bien critiquer un peu, car le paysage est à couper le souffle et le temps idéal.

Nous rejoignons donc le Polarlys à Ørnes, en suivant un trajet au décor tout aussi superbeCroisière Arctique (127) que celui du matin.  Mais il y a là aussi quelques accrocs dans le paysage nordique, des accrocs semblables à ce qu’on retrouve ici : des lignes de transmission électrique, une mine de bauxite    (nous nous avons Croisière Arctique (167)plutôt les alumineries), etc. Puis nous naviguons  encore plus au nord vers Bodø, que je vous ai présentée lors de ma chronique sur les villes norvégiennes.  Ce qui est beau à Bodø, c’est le décor en arrière-plan…  La ville est très quelconque malgré la belle baie sur laquelle elle donne.

UN PARADIS ARCTIQUE : LES ÎLES LOFOTEN

Croisière Arctique (170.1)Les étapes suivantes furent parmi les plus belles de notre croisière.  Nous nous sommes dirigés vers les îles Croisière Arctique (175)Lofoten, haut lieu du tourisme nordique.  Tout d’abord, ce que nous voyons au loin ressemble à une barrière de montagnes du côté de la mer (ouest) et qui se poursuit jusqu’au continent (est);  c’est assez impressionnant.  Et l’étonnant est que ces îles, composées de montagnes abruptes et glacées, abritent plusieurs villes et villages, surtout tournés vers la pêche et le tourisme.  Évidemment, cela ne semble pas trop difficile sous le soleil de minuit; mais qu’en est-il en décembre sous les midis de la noirceur ?  Je suis un peu sceptique malgré les dépliants touristiques, sauf peut-être pour les aurores boréales (mais l’hiver est nuageux et brumeux à cet endroit).

Croisière Arctique (183)Nous longeons cette côte déchirée avant d’arriver à Solvær qui constitue en quelque sorte la capitale administrative de ces îles presque toutes reliées par des ponts malgré la faible population; ici aussi, la richesseCroisière Arctique (184) de la Norvège est donc évidente.  Et quoique Solvær ait ce statut de petite capitale administrative régionale d’un haut lieu touristique, elle demeure encore très tournée vers la pêche comme en font foi ces immenses vigneaux sur lesquels sèchent le poisson à l’entrée du port.  Une chose qu’on ne voit plus en Gaspésie:changement des goûts ou pénurie de poisson ?…

Croisière Arctique (193)Nous quittons Solvær assez tard en soirée et le temps est pour le moins frisquet.  Évidemment, il fait toujours clair même si le soleil est caché par les montagnes qui nous environnent; elles n’ont peut-être pas beaucoup plus que 1000 mètres de hauteur, mais la latitude très septentrionale fait qu’elles sont couvertes de neige et de glaces au sommet et le soleil, toujours présent, est cependant très bas.  Cela donne parfois une lumière exceptionnelle.

Croisière Arctique (206)Cette soirée est un peu spéciale car le Polarlys pénètre un peu avant minuit dans le plus petit fjord de Norvège, le Trollfjorden.  Ce petit fjord, entouré de montagnes abruptes, n’a que 2 kilomètres de long et le navire doit virer sur lui-même à 180° degré pour en ressortir.  Il y a évidemment une légende sur les Trolls qui jettent des pierres Croisière Arctique (222)aux navires qui s’approchent; mais actuellement, comme ils sont au milieu de leur sommeil de mille ans, la visite est sans danger ! Plus récemment, au début du XXème siècle, il y a eu là une bataille rangée entre un gros chalutier et des petits pêcheurs côtiers alors qu’un énorme banc de poissons venait de pénétrer dans le fjord.  Puis je profite de l’occasion de cette visite tardive pour contempler pour la première fois le soleil à minuit exactement alors que les montagnes s’abaissent à l’ouest.

TROMSØ, CAPITALE DE L’ARCTIQUE NORVÉGIEN

Croisière Arctique (170.1)Le navire poursuit sa course pendant notre sommeil et nous nous réveillons encore plus loin dans l’océan arctique.  En voyant cependant encore des villages avec quelques étendues verdoyantes, on oublie facilement que nous sommes à une latitude semblable à celle de l’extrême nord de l’Alaska.  Nous arrivons finalement à Tromsø, capitale de l’arctique norvégien.  Jolie ville, prise entre des hautes montagnes glacées, elle comporte de magnifiques rues et une bibliothèque moderne toute vitrée sur laquelle se reflète le paysageCroisière Arctique (248) environnant. Son statut de ville universitaire axée sur les études nordiques en fait une ville très agréable où vivre semble-t-il; mais nous étions là pendant les vacances universitaires et nous n’y avons passé qu’une couple d’heures.  Bizarrement, j’y retournerais volontiers…

NORDKAPP, LE POINT LE PLUS SEPTENTRIONAL DE L’EUROPE

Nordkapp1Le  Polarlys continue son circuit de caboteur vers la pointe nordique extrême de la Norvège et de l’Europe; en fait, nous ne contournons pas le célèbre Cap Nord (Nordkapp en norvégien) que nous voyons de loin, mais arrêtons notre progression polaire dans un petit port entouré de collines arides et situé à 23 kilomètres de cette limite européenne située sur une île: Honningsvåg.  Si cela ne semble pas évident sur les cartes précédentes, c’est que j’ai redressé ces cartes pour les rendre moins volumineuses.    L’orientation de la carte ci-contre est réelle. Notre escale de trois heures est amplement suffisante pour parcourir à pied ce patelin et même pour faire un brin de jasette en passant avec une habitante des lieux.

Mais nous sommes aussi alors confrontés avec l’histoire de la première moitié du XXème siècle du nord de la Norvège détruit, rasé de fond en comble par les allemands lors de leur Croisière Arctique (260)retraite en 1945.  Dans ce petit village, un monument près de l’église rend hommage à soixante résistants exécutés par l’ennemi (probablement presque tous les hommes valides du village d’au plus quelques centaines d’habitants à l’époque).  Finalement, nous savons peu de choses de cette guerre qui a eu lieu si loin des grands centres européens, mais qui fût semble-t-il particulièrement barbare.

KIRKENES, LE TERME DE LA CROISÈRE

Croisière-Arctique289Nous sommes finalement arrivés à Kirkenes, notre escale terminale.  La ville n’est pas très jolie et ressemble à un petit Baie-Comeau, centre industriel perdu dans la toundra.  N’ayant pas compris que les départs à l’aéroport étaient systématiquement liés à l’arrivée quotidienne du Hurtigruten, je n’avais pas osé risquer manquer un vol à cause d’un retard du navire et j’avais donc réservé une chambre pour une nuit pour prendre le vol du lendemain.  Comme 90% des passagers proviennent du navire, l’avion attend certainement lors de retards.

Notre arrivée coïncidait avec le dimanche de la Pentecôte; c’était Croisière Arctique (292)comme à Baie-Comeau au Jour de l’An, complètement désert.  Les excursions proposées étant axées sur la seule excitation d’une ballade en bateau vers la Croisière Arctique (294)frontière russe, nous avions donc opté pour une journée dans Kirkenes.  C’était tellement mort, que nous avons eu de la difficulté à trouver un resto où bouffer.  Et évidemment, les clients étaient comme nous des passagers de l’Hurtigruten.  Cependant, nous avons pu aussi voir quelques personnes se promener en costume traditionnel, car c’était aussi une fête pour la première communion (ou confirmation ?) des enfants.  Comme l’église anglicane en Angleterre, l’Église norvégienne était une église d’état qui a conservé presque tous les rites catholiques.

Croisière Arctique (298)Enfin, j’ai quand même pu admirer à mon saoul le soleil de minuit, puisqu’il n’y avait pas de montagnes à l’ouest pour nous cacher ce soleil. Et le lendemain matin, nous reprenions l’avion vers Oslo et Bodø pour notre trajet en train que je vous ai narré dans la première de ces chroniques du soleil de minuit.

HA DET BRA !!!  (AU REVOIR !)

Alors, j’espère ne pas trop vous avoir ennuyés par mes propos sur un voyage magnifique, superbe même, mais pas très exotique.  Encore une fois, je vous encourage à admirer les merveilleux paysages de l’Arctique norvégien, même si la caméra et le photographe datent un peu…

Vous n’avez qu’à cliquer sur ce lien :

Sous le soleil de minuit

Et si vous avez des questions ou besoin d’informations pour répéter les bons coups et éviter les erreurs de ce voyage, n’hésitez pas à m’écrire à :

errances@outlook.com

Ghislain Hallé, Pointe-Claire, novembre 2014.

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