PÉRIPLE EUROPÉEN 2017: 3)

L’ÉCOSSE

EDINBURGH

(Je vous rappelle que vous pouvez cliquer sur les photos du texte pour les agrandir; mais cette fois-ci, je vous encourage aussi à aller jeter un coup d’œil au dossier des photos en cliquant sur le lien à la fin de cette chronique.)

Nous étions heureux d’arriver à Edinburgh après la douche d’eau glacée qui nous avait accompagnée au Mur d’Hadrien près de Brampton. Nous sommes parfois surpris en Europe que des villes très connues comme Edinburgh soient de taille relativement modeste; environ 800,000 habitants dans la région urbaine (comme Québec). Il est facile d’y circuler en voiture avec un GPS et les transports publics y sont généralement excellents, même si nous n’avons pas eu à les utiliser ici. Nous avions réservé un appartement dans une résidence universitaire et ce fût aisé de s’y rendre, même s’il fallait auparavant passer prendre les clés dans un autre quartier. Le quartier universitaire s’est aussi révélé très agréable avec ses rues piétonnières et ses petits cafés où nous pouvions nous approvisionner en cafés, boissons et pâtisseries pour profiter de notre appartement; c’est toujours agréable de quitter le style « hôtel » après quelques jours.

La ville est dominée par le château d’Édimburgh qui abrite les joyaux de la couronne d’Écosse, qui fait toujours partie du Royaume Uni ! Les écossais aussi cultivent l’ambiguïté… Le chemin pour nous y rendre était magnifique, bordé de vieilles demeures avec beaucoup de caractère. Et la journée, quoiqu’assez fraîche, était ensoleillée (une rareté durant ce voyage). Évidemment, il y avait beaucoup de touristes même si nous étions en fin de saison. Et même si le château comporte des places et édifices assez spectaculaires, j’y ai surtout apprécié la vue imprenable sur la ville. Nous y avons visité certains musées comme celui des joyaux de la couronne; cela ne marquera pas notre voyage ! Pour le reste, beaucoup de photos, de monuments et d’objets militaires évidemment un peu partout sur le site. Ce n’est pas ma tasse de thé…

La ville elle-même est magnifique, même si plusieurs édifices gagneraient à être un peu nettoyés comme à Londres ou Bath. Malheureusement, je dois avouer que nous ne sommes pas demeurés suffisamment longtemps pour apprivoiser un peu plus cette ville calme, capitale culturelle majeure. Qu’on songe à tous ses écrivains comme Alexander McCall Smith, Peter May, Joanne Rowling ou Iain Banks chez les contemporains, précédés de Walter Scott, Stevenson, Conan Doyle et j’en passe… Cependant, tout n’étant pas parfait, cette ville a aussi donné un Adam Smith !Mais si nous retournons dans le coin, on s’y attardera probablement un peu plus; le peu que nous y avons séjourné (deux nuits, une journée et demi) nous a cependant permis d’apprécier sa douceur et son charme.

LES HIGHLANDS

Et puis la brume qui arrive et qui ne nous quittera plus des Highlands écossais, souvent accompagnée de bruine ou de pluie : probablement pour faire un peu plus « couleur locale » ! Mais que c’est beau, que ces paysages sont mystérieux; certes, ils ont dû inspirer Peter May pour sa trilogie écossaise qui se déroule dans les îles, alors que les journées ensoleillées sont soulignées, car elles aident les gens à se rappeler de telle ou telle date (!). Nous avions loué une petite maison mobile érigée parmi des pâturages de moutons à Achnairn, près de Lairg, dans le centre des Highlands, au nord-est d’Inverness; nous aurions voulu nous loger plus près de la côte ouest à Ullapool, mais tout était complet ou fermé à cause de la fin de la saison. Il faut croire que les touristes sont moins nombreux avec cette température. Mais ce qu’ils ratent…

Même si la vue sur le Loch Shin était intéressante malgré les collines peu élevées qui l’entourait, et même si le petit village de Lairg, à la tête du lac tout près, était fort joli, nous nous sommes promenés surtout vers Ullapool à 100 kilomètres de routes étroites et lentes. Ullapool, c’est le centre régional des Highlands et le départ des traversiers vers les iles Hébrides occidentales; c’est aussi un port de pêche, et en saison, un haut lieu touristique.

La route pour s’y rendre était superbe, serpentant entre des collines arrondies et dénudées, et, malgré la brume qui y sévissait, les couleurs étaient étonnantes. Nous avons aussi continué vers le nord vers Scourie en longeant rarement la côte, mais surtout en sautant d’un loch à l’autre entre des montagnes maintenant plus élevées. Les ruines du château d’Ardvreck sur les bords du loch Assynt nous ont donné des paysages époustouflants.

Par la suite, les paysages vers Scourie furent de plus en plus spectaculaires. Parfois, en moins d’une minute le même paysage changeait complètement d’aspect avec le passage d’un nuage moins lourd. Chanceux, nous avons aussi pu admirer de grands cerfs en revenant par la route de Scourie à Lairg le long du loch Shin.

Nous sommes allés souper pour notre dernière soirée dans un petit resto de Bonar Bridge,  au sud de Lairg: le Connar Bistro.  Si vous allez, je vous recommande fortement: bonne bouffe, mais surtout un atmosphère convivial merveilleux.  Nous y avons eu des échanges hilarants avec des écossais, dont l’un parlait un très bon français: l’indépendance ratée de l’Écosse et du Québec, le grand héros Wolfe, le con de Montcalm…    Et puis le lendemain nous quittions cette merveilleuse Écosse.

Cette fois-ci, je vous encourage fortement à cliquer pour aller voir les photos de cette partie du voyage, particulièrement celles des Highlands. Si le photographe et l’appareil ne sont ni meilleurs ni pires que d’habitude, les paysages sont à couper le souffle :

Photos d’Édinburh et des Highlands.

Et nous nous retrouverons bientôt, si le cœur vous en dit, pour la fin de notre périple au Royaume Uni, une partie de la côte ouest de l’Angleterre, Cambridge et Londres.

 

 

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