LE TRANSMONGOLIEN (1)

Avant de débuter ces blogues sur notre dernier périple  de l’automne 2018, je vous rappelle que vous pouvez agrandir les images et photos en cliquant dessus, et qu’à la fin de chaque blogue, vous pourrez avoir accès à une sélection de photos de la région concernée.  Je ne sais si quelqu’un lira réellement ce blogue, mais je m’amuse tellement à le faire…  Alors, bonne lecture aux audacieux ou simplement curieux…

QUELQUES CONSEILS AUX FUTURS VOYAGEURS

À l’occasion de notre 45ème anniversaire de mariage, Marie et moi avons décidé de nous offrir un voyage un peu spécial, une sorte de croisière pas très luxueuse en train.  Il y a des trains mythiques comme l’Orient-Express, le Rocky Mountaineer ou le Transsibérien (et ses variantes Transmandchourien ou Transmongolien); en pratique, c’est surtout le Transmongolien, qui part ou arrive à Beijing, que la plupart des gens qui font ce voyage utilisent. Au lieu de 6500 kilomètres de steppes, de Vladivostok à Moscou, on passe par la Mongolie avec un arrêt à UlaanBaator, et on rejoint le Transsibérien à Irkoutsk, à 60 kilomètres du lac Baïkal.  Un peu moins de steppes, un peu plus de longues collines dénudées parsemées de yaks, de moutons et de gers (yourtes).

Maintenant, côté pratique puisque la plupart des lecteurs de ce blogue recherchent ces informations, et non pas mes brillantes descriptions, analyses et impressions de voyage. Nous avons pris un vol d’Air Canada qui nous a mené à Beijing via Vancouver, et nous sommes revenus de Moscou vers Montréal en passant par Heathrow : le trajet aérien coûtait 1,100$CAN.  Dans le cas des trains du Transmongolien, il s’agit de 3 billets différents achetés en ligne de trois agences ferroviaires différentes : Beijing-UlaanBaator (476$CAN par CITS), UlaanBaator-Irkoutsk (110$USD par info@mongoliatraintickets.com) et Irkoutsk-Moscou (595$USD par Go To Russia Travel, Inc.,).  Un peu de troubles et d’anxiété certes, mais le meilleur prix pour des billets semblables dans une agence de voyage, qui s’occupait de tout, était de 4,250€ par personne pour une même première classe; ça  rémunère assez bien notre « trouble » au taux horaire !  Le problème est que les trois compagnies ferroviaires concernées ne mettent leurs billets en vente qu’un à deux mois d’avance; les agences mentionnées réservent d’avance des places qu’elles nous revendent avec un léger profit certes, mais moindre que la marge des grandes agences américaines ou européennes qui vous organisent « le tout ».  C’est un moindre mal, car on ne peut prendre le risque de voir les dates chamboulées à la dernière minute, le reste du trajet étant alors compromis.

En conséquence, réservez votre taxi pour la gare, cherchez votre train et son quai d’embarquement avec l’aide des tableaux en chinois, mongol ou russe, essayez d’obtenir des informations avec votre meilleur anglais ou l’aide de  et peinez à y transporter vos bagages à temps; cela vous garde en éveil, et parfois un peu anxieux.  Si vous n’aimez pas l’aventure, il y a les grandes et onéreuses agences, les documentaires ou les blogues comme celui-ci…  Trêve de plaisanterie, c’est beaucoup plus aisé qu’il ne semble, mais, pour ne pas mourir d’anxiété à chaque fois, il faut arriver à la gare avec un peu de temps devant soi…

Quant aux hôtels, c’est un peu plus cher à Beijing et Moscou (entre 150$ et 180$CAN pour un trois ou quatre étoiles), mais rien de comparable à Paris ou Londres.  Nous avons choisi de bons hôtels, mais certes pas les 5 étoiles, privilégiant la situation géographique près du centre-ville et la couleur locale lorsque possible..  Pour les restaurants, il y a de tout, mais peu de bons restaurants abordables en Mongolie et en Russie;  la bouffe n’est pas nécessairement mauvaise, mais quelconque.  Iil ne faut pas trop se fier d’ailleurs sur Tripadvisor dont les accoutumés inondent de notations favorables des restos branchés, mais pas toujours agréables ou dotés d’une bonne cuisine.  En fait, dans tout, mieux vaut avoir plusieurs sources de données qu’on peut alors confronter pour nous aider à prendre une décision.  C’est toujours utile d’avoir un guide « papier » pratique comme le Lonely Planet (en anglais, car en français il parait souvent une année en retard); cependant, pour les visites des monuments, n’importe lequel des autres guides sera meilleur que le Lonely Planet.  Marie et moi trouvons cependant le Routard trop approximatif pour le pratico-pratique, et trop bref sur les visites; et lorsqu’ils prennent un pot avec l’hôtelier ou le restaurateur, cela devient trop facilement un incontournable !

Et pour terminer cette section « pratico pratique », je vous reparle de l‘utilité d’un téléphone intelligent pour bien se déplacer avec les transports en commun dans les villes, ou en voiture dans la campagne.  Il faut avoir un téléphone « déverrouillé » qui nous permette de remplacer nos cartes SIM d’ici par des cartes SIM des pays concernés.  Alors, nous pouvons utiliser Google (sauf en Chine où Google et Gmail sont proscrits) ou Maps.me pour obtenir à chaque endroit le bus ou le métro qui nous conduise à notre destination et nous permettre de revenir à notre hôtel facilement.  Les cartes SIM ne sont dispendieuses qu’au Canada et aux USA; ainsi, en Russie, il m’en a coûté au total environ 12$CAN pour 20Gigs, alors que chez Fido je paie plus de 50$ pour 6 Gigs.

Bien sûr, il vaut mieux télécharger les cartes hors-connexion avant de partir ou sur un Wifi d’hôtel pour diminuer l’utilisation des données cellulaires.  Et puisque l’utilisation d’un téléphone comme GPS est très onéreuse pour la pile, mieux vaut équiper votre téléphone d’une pile enveloppante du genre Power Bear.  En outre, on ne peut plus maintenant se passer des applications de traduction, même si nous avons eu tellement de plaisir auparavant  avec le langage des mains et des mimiques lorsque personne ne parlait l’anglais, le français ou l’espagnol !

BEIJING ET LA CHINE DU NORD-EST

Nous en étions à notre deuxième voyage à Beijing, que nous avions visité en 2010.  Nous avions beaucoup aimé alors, et il en fût de même cette-fois-ci.  Nous étions logé dans un petit hôtel « hutong » agréable, le Hill Lily Courtyard, malgré quelques inconvénients qui en ont un peu augmenté le coût; j’avais réservé une « deluxe double room» qui était deluxe pour nos valises ou pour nous, mais pas pour les deux en même temps !  Nous avons eu une magnifique chambre, mais à près de 50% plus cher.  Les petits déjeuners y étaient quelconques, mais l’hôtel, très calme et dans un quartier intéressant, était magnifiquement situé près d’une station de métro (Hepingmen sur la ligne 2), d’épiceries, de restos, etc…  Si vous ne le saviez pas, je vous le dis et le répète : on mange facilement très bien en Chine, mais parfois il faut « essayer » …  En plus du traditionnel grand restaurant un peu guindé servant le canard laqué, nous avons, lors de ce voyage, apprécié surtout  un petit restaurant « nouvelle cuisine chinoise » tout près de notre hôtel, le Beiping Ju Restaurant; abordable, délicieux et très chaleureux…

Comme notre temps était quand même limité (4 jours), nous avons choisi nos visites en fonction de ce que nous avions déjà vu et croyions devoir absolument revoir : La Cité Interdite et la Grande Muraille (on ne va pas à Paris à tous les 10 ans sans retourner à l’île de la Cité et Notre-Dame !), et nous avons opté pour découvrir le Temple du Ciel et un lieu très prisé des Beijinois (ou Pékinois ?) le dimanche, le parc Behai.

LE TEMPLE DU CIEL

Le lendemain d’un long et pénible voyage en avion  (21 heures avec les escales, 25 heures si on tient compte des attentes à l’aéroport au départ et du transfert à notre hôtel à l’arrivée), impliquant un décalage horaire de 12 heures, est toujours assez quelconque: un lever un peu vaporeux, même s’il s’effectue vers l’ouest.  Ajoutez à cela que la température elle-même est marquée par une journée de grand smog à Beijing (ciel jaune, chaud et humide), et vous n’êtes certes pas dans les dispositions pour une activité trop épuisante dans cette cité de 21 millions d’habitants.

Nous avons donc opté pour une visite du Temple du Ciel et de son parc, situés à quelques stations de métro de notre hôtel, que nous avions dû omettre lors de notre séjour de 2010. Le parc lui-même est grand pour un parc urbain et très paisible malgré la mégalopole qui l’entoure. Les habitants de Beijing y viennent pour profiter du parc plus que pour la visite du temple.  Mais les groupes de touristes (surtout chinois) se retrouvent à l’intérieur du temple.

La religion du ciel est une variante du bouddhisme apparue en Chine vers l’an mille.   Le temple a été construit par les Mings au début du XIVème et reconstruit au XVIIIème siècle.  On ne peut contempler meilleur exemple de la spécificité de l’architecture chinoise.  De multiples pavillons entourent le temple principal et sont aussi d’une architecture harmonieuse.  Une visite à ne pas rater après la Cité interdite, la Grande Muraille et le Palais d’été…  La foule de visiteurs y est aussi moins dense, ce qui ajoute à son charme et à la sérénité qui s’en dégage.

LA CITÉ INTERDITE

Dès notre arrivée en métro en face de Tiananmen (qui n’a rien d’exceptionnelle comme place), les contrôles s’additionnent; la présence de policiers ou de soldats est manifeste partout à Beijing, plus que ce que nous avons vu partout ailleurs dans le monde, et plus que lors de notre voyage de 2010.  Temps maussade à l’arrivée le matin, qui s’améliorera au gré de cette visite de plusieurs heures; il y a foule aussi, surtout un samedi, mais l’endroit est immense et elle se disperse facilement au gré des multiples portes ou enceintes qu’on traverse.

C’est une véritable cité entourée d’une muraille, elle-même entourée d’une douve, qui en fait le tour.  La cité elle-même, que les chinois désignent plutôt comme le Musée du Palais, comprend plusieurs enceintes et de multiples bâtiments de tout genre.  Même si les temples de l’Harmonie à l’entrée sont situés sur de vastes esplanades, la foule y est compacte, souvent en groupes; en Chine, c’est un peu indiscipliné et le civisme n’est pas à l’ordre du jour.  Tenez votre bout dans les files, on ne vous en tiendra pas rigueur.  Mais ces temples valent la visite au moins de l’extérieur, même si cela se répète pour l’intérieur.  Après le diner, la foule diminuera et on peut donc arriver un peu plus tard que ce que nous avons fait, et mieux profiter de cette partie de la visite.

Vers l’intérieur (le nord), on retrouve les différents palais où logeaient la famille impériale; ils sont aussi magnifiques et valent qu’on s’y attarde.  Je donnerais cependant une note spéciale aux jardins de l’impératrice qui méritent une attention particulière; en outre, on peut s’y reposer à l’ombre de magnifiques arbres, près de bosquets floraux et d’étangs entourés de jardins de pierre.

Enfin, il vaut aussi la peine, en revenant vers l’entrée principale de la Cité, de visiter une partie des remparts extérieurs et d’admirer les douves et à l’est et le quartier de hutongs (très embourgeoisés) qui les bordent. Chemin faisant, nous avons pu constater que la rigueur de la doctrine communiste en prenait un coup, ou était très élastique, en traversant une exposition temporaire consacrée à la monarchie monégasque ! Mais, malgré la magnificence des lieux, une certaine lassitude s’installe après trois ou quatre heures de visite; si vous tenez à tout voir, prévoyez plutôt une deuxième visite.  Et allez manger du côté des hutongs, en sortant par la porte « est »; sympathique, même si l’endroit est trop touristique (même si le tourisme en Chine est surtout chinois !) pour être délicieux.

LE PARC BEHAI

Nous avons profité de la journée du dimanche pour déambuler lentement dans un des plus beaux parcs de Beijing, le Parc Behai, situé un peu au nord-ouest de la Cité interdite dans le quartier dit « des lacs ».  Nous avions eu l’expérience des parcs publics et des multiples activités qui s’y déroulent lors de notre premier voyage : on n’a pas réellement visité la Chine si on n’a pas fait une telle expérience dans un grand parc quelque part.  Facilement accessible par le métro, le Parc Behai entoure le lac du même nom et est dominé par le grand Stupa blanc érigé sur l’Ile de Jade.

Dans ce parc, les gens se promènent en famille, chantent en chœur ou individuellement, jouent de la musique, dansent, pratiquent le tai-chi, brunchent ou/et jouent aux dés ou aux cartes.  Tout le monde rit et parle fort.   Remarquez que c’est un trait caractéristique partout en Chine; peut-être est-ce à cause des foules omniprésentes, mais les gens parlent fort ou crient souvent, se bousculent sans trop y porter attention et resquillent toutes les places qu’ils peuvent dans des files pas très ordonnées.

Nous cherchons encore en Chine la discipline « socialiste » qu’on retrouvera en Russie.  Ils ne sont pas très stoïques ou zen, ou même réservés. Les gens rient fort et souvent, et parfois même, ils gueulent…  Si on passe par-dessus le manque fréquent de civisme (même et surtout entre eux), ils sont exubérants, directs et sympathiques. Comme je le dis souvent, ils n’ont pas que les pâtes en commun avec les italiens et ils n’ont pas inventé la diplomatie! Puisqu’on ne peut faire de généralisations sans tomber dans le racisme ou la discrimination culturelle, disons que c’est du moins la perception que je retire de mes séjours en Chine.

Mais ce parc Behai ne vaut pas que par les activités qu’on y pratique.  Il est aussi le lieu d’innombrables temples et d’un des plus beaux jardins traditionnels que j’ai vus.  S’il faut payer pour la visite du jardin et d’un ou deux des temples, les prix sont minimes.  Tout est très propre et l’indiscipline des chinois ne s’étend pas au fait de laisser trainer des vieux papiers.  L’étendue de ce parc fait aussi que parfois on y trouve de petits havres de paix, relativement paisibles et silencieux.

LA GRANDE MURAILLE

On ne peut passer par Beijing sans aller voir la Grande Muraille; et j’y retournerai si jamais je repasse par Beijing.  C’est comme les pyramides à Gizeh ou à Chichen Itza ou le Parthénon à Athènes; on se sent petit, mais privilégié d’y être…  On se sent alors un peu écrasé par les siècles qui nous ont précédés, à moins de se prendre pour Napoléon et percevoir que ce sont les siècles qui « nous » contemplent.

A partir de Beijing, il y a différents endroits d’où on peut accéder et différents moyens de s’y rendre; je laisserai aux plus jeunes le métro et les transports publics peu coûteux, mais plus longs.  Nous avons opté pour une excursion d’une journée en bus, à partir de notre hôtel et je vous exempterai des petits problèmes que nous avons vécus à cause de l’incompétence de notre hôtelier en ce domaine, mais qui n’ont pas affecté le charme de cette visite.  Pas très dispendieux…

Il y a donc quelques endroits près de Beijing où on peut déambuler sur la Grande Muraille restaurée: Badaling (facile d’accès par train ou autocar, mais la foule y est dense), Gubeikou (plus difficile d’accès, implique une marche de quelques heures, peu fréquenté, mais splendide semble-t-il) et Mutianyu (aussi splendide, plus facile d’accès que Gubeikou et beaucoup moins fréquenté que Badaling).  Comme lors de notre visite de 2010 nous avons opté pour cette dernière destination.

Vous pouvez constater les différences entre une visite au mois d’avril (site désert, paysage un peu morne) et en septembre (plus de gens, mais paysage encore verdoyant).  Il faut être capable de marcher pour réellement apprécier, mais il n’est pas nécessaire d’être un athlète (la montée et la descente de la vallée à la muraille se font en funiculaire, ou à pied pour les athlètes).  Cependant, il y a certaines sections dont la pente abrupte nécessite quand même un certain effort physique; je suis allé jusqu’au dernier virage vers la gauche près du sommet, et les genoux étaient douloureux au retour.  Mais quelle sublime visite : toujours un grand moment émouvant que de se promener sur la Grande Muraille, même à la seconde visite.

LE TRAIN K3 : BEIJING-MONGOLIE

Et puis le 18 septembre, nous prenions le train pour Ulaanbaator, capitale de la Mongolie et première étape de notre trajet ferroviaire vers Moscou et Saint-Pétersbourg.  Cabine assez confortable, malgré des lits superposés qui nécessitent un peu d’acrobatie pour atteindre la couchette supérieure.  Mais nous avions toilette et douche pour nous seuls, attenantes à la cabine.

Après la banlieue de Beijing, nous remontons vers le nord-ouest et traversons la Mongolie intérieure chinoise dont les paysages ressemblent à ceux que nous rencontrerons de l’autre côté de la frontière, mais avec des bâtiments plus modernes et uniformes.

La vie à bord de ce train n’est certes pas monotone, puisque nous n’y passerons que 27 heures en tout.  Le personnel chinois n’est cependant pas très sympathique, ni très efficace, contrairement au personnel russe.  Et malgré l’interdiction de fumer, plusieurs passagers allaient fumer dans les passages entre les wagons et l’odeur de la cigarette envahissait souvent notre compartiment.   Nous avions apporté quelques provisions pour nos petits déjeuners et lunchs, et des couverts:  cela nous sera utile pendant tout notre voyage, même dans certains hôtels.  Le paysage, nouveau pour nous, nous distraira; en même temps, nous apprivoisons la vie à bord entre les brèves escales (5 à 15 minutes) et attendons avec impatience notre arrivée en Mongolie.  

Ce n’est pas un TGV, et il faudra attendre plus de 5 heures à la frontière avec de multiples contrôles de nuit et le changement des roues (bogeys) de tous les wagons, car l’espacement des rails en Mongolie (ancienne république soviétique) et en Russie est légèrement supérieur à celui des autres pays dans le monde.  A l’arrivée à la frontière en fin de soirée, nous regardions par le hublot du corridor le déplacement des soldats qi attendaient un visiteur certainement spécial, sinon notable; mais soudain, ils se sont mis à courir en tous sens et pénétrant dans les wagons, ils nous ont ordonné d’entrer dans nos cabines. Nous y demeurons alors, et outre les multiples contrôles, nous ressentons les coups saccadés que les processus de changement de roues impliquent (adieu dodo !).

 

Puis nous redémarrons vers Ulaanbaator et l’exotisme de la Mongolie.  Cela sera l’objet de mon prochain blogue. 

En attendant, si vous le désirez, vous pouvez accéder à une sélection de photos de la portion chinoise de notre périple Transmongolien (cliquez sur la première photo pour lancer un diaporama dont vous pouvez accélérer le déroulement):

Sélection de photos de Beijing et environs

À bientôt !…

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