LE TRANSMONGOLIEN (2)

RADIEUSE MONGOLIE

(Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir).

Nous poursuivons notre route avec le même personnel chinois, sauf pour le wagon-restaurant beaucoup plus luxueux, mais où nous prenons un petit déjeuner assez dispendieux faute d’avoir vérifié les prix avant de commander; mais quand même, pas de quoi nous acculer à la faillite.  Toujours la « prime » au fait de voyager par nous-mêmes…  Pour le reste, les mêmes escales courtes où nous pouvons nous approvisionner en denrées diverses auprès des vendeuses ambulantes sur les quais.

Les paysages changent quelque peu, devenant plus vastes et la faune domestique se diversifie.  Les bestiaux font place aux chevaux, moutons, chèvres et chameaux.  Par ailleurs, il y a de moins en moins d’habitations.  Une couple d’heures avant notre arrivée, notre responsable chinois de wagon, qui n’avait que cuisiné pour lui-même depuis notre départ (on devait le solliciter pour obtenir nos serviettes de bain, etc.), se met à s’activer, défait nos lits alors qu’on est assis dessus, lave le plancher, etc.; son congé commence dès l’arrivée à la gare !  Rien à voir avec la gentillesse des provodnitsas russes que nous connaîtrons bientôt.

En arrivant à Ulaanbaator, le paysage se dégrade. Je le savais entre autres par les romans policiers de Patrick Manoukian (alias Ian Manook) et la lecture de certains guides :  des bidonvilles de gers (yourtes, mais « ger », qui vient du russe, est maintenant le terme utilisé en Mongolie) entourent Ulaanbaator.  Et lorsqu’on pense à l’hiver, à la pollution et à la boue des environs d’Ulaanbaator, c’est triste.  Les gers sont l’habitation commune en Mongolie (sauf en ville), et leurs propriétaires peuvent les déménager très aisément avec une simple camionnette; les terrains appartiennent à l’état, mais on peut y installer partout son ger à condition que ce ne soit pas de façon permanente.

Mais notre arrivée se déroule facilement; nous évitons les taxis trop agressifs près de la gare pour nous faire offrir, à un prix convenable, un transport par deux jeunes femmes.  Et à l’hôtel, le personnel est très agréable et courtois; de ce côté des choses, nous ne sommes plus en Chine.  Juste pour vous dire qu’eurasiennes, les femmes mongoles sont particulièrement jolies; et pour ne pas trop paraître sexiste, les hommes paraissent bien aussi. Mais les femmes, plus éduquées (entre autres parce que ce sont  elles qui prennent soin des parents vieillissants, contrairement à la Chine ou l’Inde), ont des postes de responsabilité plus que les hommes, en ville du moins.

Dès notre arrivée, nous rencontrons l’homme auprès de qui j’avais réservé les billets pour la portion Ulaanbator-Irkoutsk de notre périple en train; contact agréable, billets à la moitié prix de tout ce que j’avais vu ailleurs (mais j’avais quand même vérifié auparavant sa fiabilité, avec Lonely Planet et les sites Web.  Pour le reste, après quelques tentatives infructueuses dans des guichets avec cartes à NIP  à 4 au lieu de 5 chiffres, nous réussissons à obtenir des liquidités(des Tugiks) et réussissons à manger convenablement dans un bistro français (?).

ON THE ROAD AGAIN…

Nous ne couchions qu’un soir à Ulaanbaator, car le lendemain nous rencontrions le chauffeur et le guide qui devaient nous faire visiter le centre de la Mongolie; une fois tous mes billets de train réservés et mes dates de voyage fixées, j’avais réservé une excursion de quatre jours (3 nuits) pour visiter la « vraie » Mongolie, puisqu’il n’y a aucune ville d’importance à part Ulaanbaator (1 million des 3 millions d’habitants vivent dans cette ville assezl aide).  Notre périple ne se déroulerait que dans le centre du pays, 450 kilomètres séparant ses deux extrémités: l’ancienne capitale Kharkorin et le parc national Terelj (ovale dans la carte ci-jointe).  Nous laissions donc tomber le désert de Gobi et les montagnes du sud-ouest et la chasse au faucon; le pays est bien trop vaste pour tout voir en quelques jours.


Pour les détails pratiques, nous avions fait appel à l’agence Travel Buddies et il nous en a coûté 1216$US pour les deux pour cette excursion (nous étions seuls avec un guide et un chauffeur), plus un supplément de 300$US car nous avions opté pour coucher dans des gers avec toilette et douche, plutôt que devoir marcher 100 mètres et plus dans la nuit glaciale pour nos petits pipis.  Avec les températures très basses que nous avons connues, nous n’avons pas regretté ce rare luxe que nous nous sommes offerts.  Et ce fût, surtout grâce à la compétence, la gentillesse et la chaleur de notre jeune guide Byamba et de notre chauffeur Moodi, une excursion mémorable, extraordinaire, dont nous avons adoré chaque instant.

1ÈRE JOURNÉE : VERS LE PARC NATIONAL KHOGNO KHAN

Dès 8 :30 heures le matin, notre guide et notre chauffeur nous attendaient.  Le temps s’était gâté pendant la nuit, et nous étions dans la neige en ce 20 septembre, car Ulaanbaator est quand même sur un plateau à 1500 mètres d’altitude.  Et la route monte à près de 2000 mètres pour en sortir.  Donc, nous partons en pleine tempête de neige un 20 septembre.  Nos compagnons sont un peu réservés, comme nous, et n’osent pas incommoder leurs hôtes en s’arrêtant pour aider de leurs compatriotes qui connaissent des sorties de route.  Nous leur disons qu’ils peuvent  le faire et ils viennent en aide à quelqu’un qui attendait dans le froid l’arrivée d’une remorqueuse. Par la suite, l’atmosphère se décontracte et notre jeune guide, qui parle un très bon anglais, nous demande, pour mieux organiser nos futures visites : « Quelle est la longueur de votre ombre ? »  On peut traduire par : « Quel âge avez-vous ? ».  J’ai dû répondre pour Marie qu’elle était beaucoup plus jeune que moi et qu’il ne fallait donc pas se fier à mon âge !

Même si la neige a cessé de tomber pendant la journée, le froid est demeuré.  Certes, nous n’avions pas apporté nos vêtements d’hiver, mais de bons vêtements d’automne enfilés par-dessus des sous-vêtements de ski : on a survécu.  Nous avons eu la chance d’observer pendant un bon moment un vol de superbes grues demoiselles. Après un lunch rapide dans une cantine dans un petit village touristique à la Walt Disney et où la bouffe était à la hauteur de nos très faibles attentes, nous nous dirigeons vers une chaîne de montagnes où était autrefois érigé un monastère bouddhiste emporté par la laïcisation stalinienne.  Les restes étaient peu impressionnants, mais le paysage magnifique.  Je peinais à suivre le rythme de notre jeune guide, et je lui ai demandé de ralentir parce que Marie n’arrivait pas à nous suivre.    Mais il a continué à trotter à bonne allure, probablement parce qu’il voyait bien que Marie était une excuse pour cacher ma propre incapacité à suivre son rythme, dicté aussi sans doute par son désir d’abréger cette marche au froid.

Puis nous nous dirigeons vers Elsen Tasarkkay, aussi appelé « Le petit Gobi » à cause des dunes de sable qui y sont présentes.  Ces dunes se situent dans un lieu qui n’a rien à voir avec celles de la chaleur torride du Sahara; elles n’occupent pas une zone très étendue non plus.  Mais pour les touristes, des nomades y ont établi un campement d’où ils peuvent louer des chameaux pour une brève ballade dans les dunes.  Ce que nous avons fait avec plaisir.  Nous avions déjà un peu « pratiqué le dromadaire » en Tunisie; malgré la température plus rafraîchissante, le chameau est définitivement plus confortable.  En fait, mieux vaut être assis entre deux bosses que devant une seule.  Et le poil de chameau étant assez chaud, vous pouvez y enfouir vos mains en vous agrippant à une bosse pour les maintenir au chaud.  À la fin, j’ai commis un impair en donnant un généreux pourboire au vieux chamelier qui nous a accompagné à pied pendant notre ballade de plus d’une heure, ce dernier m’assurant qu’il était déjà payé par notre agence.  J’ai maintenu.  Surpris, notre guide a cependant laissé faire.

Puis nous nous sommes rendus dans un village de gers touristiques, près de Kharkhorin, l’ancienne capitale de la Mongolie aux temps de sa grandeur et de Gengis Khan (XIIème siècle).  On nous a attribué un ger confortable qu’il a fallu tout d’abord qu’ils réchauffent en allumant difficilement une fournaise au charbon.  Cette fournaise fournira une chaleur presqu’étouffante jusqu’aux petites heures du matin, alors que le charbon étant consumé, et incapable de la réallumer, nous avons vécu le froid dès que nous mettions un orteil hors de notre lit. Une expérience agréable quand même, d’autant plus qu’après un souper très acceptable, nous avions assisté à une soirée présentée par des musiciens et chanteurs de gorge traditionnels :  ce chant est beaucoup plus diversifié que ce qu’on peut entendre chez les Inuits, le même chanteur à gauche pouvant produire des sons très aigus ou très graves (vous pouvez avoir une petit aperçu en cliquant sur le lien suivant: Chants traditionnels mongols).

2ÈME JOURNÉE : VERS LE PARC NATIONAL KHUSTAÏN NURUU

Le lendemain matin, nous sommes allés tout d’abord visiter le plus grand et le plus vieux temple bouddhiste de Mongolie, le monastère d’Erdene Zuu (XVIème siècle); il est encore actif, même si les moines y sont moins nombreux qu’auparavant.  Il n’existe pas en Mongolie la période traditionnelle de noviciat obligatoire que nous retrouvions au Myanmar, au Laos et même en Thaïlande.  Son périmètre est impressionnant, une enceinte de 400 mètres de côté le ceinturant.  De son origine, seuls subsistent l’enceinte et les trois grands temples d’inspiration chinoise, le monastère et les autres temples ayant été détruits aussi par le régime communiste; ce qui reste est un musée.  L’ensemble est impressionnant.  Même le monastère hors-les-murs est joli et sert aussi d’école religieuse.  La vue qu’on y a de l’ensemble du temple est superbe.

Nous quittons Kharkhorin et ses environs après un agréable lunch avec nos responsables de voyage, Byamba et Moodi; les repas sont très copieux, mais Moodi est toujours volontaire pour ne pas gaspiller bouffe.  Et nous nous dirigeons par la suite vers le parc national Khustaïn Nuruu, réserve mondiale des derniers vrais chevaux sauvages, une race qui a coexisté avec les ancêtres des chevaux actuels.  Ce sont les chevaux de Przewalski (ou takhis en mongol) dont le dernier individu a disparu de Mongolie dans les années 1960, mais qui ont été réintroduits avec succès à partir de spécimesn qui se trouvaient dans différents zoos d’Europe.

Ils ne sont pas les ancêtres des chevaux actuels, mais des parents de leurs ancêtres; ils n’ont pas le même nombre de chromosomes et contrairement aux ânes, ils ne peuvent pas avoir de rejetons avec des chevaux , même stériles comme les mules.  Ils ne sont pas domesticables, et on les a chassés pour leur viande.  Byamba nous avait prévenus qu’on n’était pas certain d’en voir, et que si on en voyait, ce serait de loin avec des jumelles.  Lui et Moodi n’avaient jamais pu en approcher.  Nous sommes donc arrêtés au campement à l’entrée pour prendre des jumelles et avons poursuivi notre route dans des sentiers boueux et enneigés où seuls les véhicules utilitaires à quatre roues motrices peuvent passer.  Et encore : nous avions de la difficulté à demeurer assis sur nos sièges, et tout cela pour des chevaux mythiques qu’on pourrait peut-être apercevoir de loin avec les jumelles.  Mais soudain, après une courbe, le miracle : un petit troupeau tout près de nous.

Nos compagnons en étaient tout excités, car c’était la première fois qu’ils les voyaient de si près.  Pas farouches outre-mesure, les chevaux de ce petit troupeau continuaient de brouter en s’éloignant de nous très lentement.  Ces chevaux sont plus petits et plus massifs que nos chevaux actuels, avec une tête beaucoup plus grosse en proportion.

Nous avons admiré notre « trophée » pendant de nombreuses minutes :puis nous avons dû revenir vers le campement, car nous étions déjà à la brunante et  l’état de la route nécessitait qu’on la parcoure à la lumière du jour ou de ce qui en restait.  Nous sommes arrivés au campement alors que la température avait chuté bien en deçà de 0C.  Mais c’était incroyablement féérique avec le clair de lune qui baignait le paysage, quoiqu’un peu frisquet…

3ÈME JOURNÉE : VERS LE PARC NATIONAL TERELJ

Le soleil était toujours au rendez-vous le lendemain, et les températures à la hausse atteindraient les 15C en après-midi.  Si les beaux paysages étaient toujours au rendez-vous le matin, nous avons dû ensuite longer l’horrible Ulaanbaator pour reprendre la route de l’autre côté.  Comme nous devions arrêter pour retirer des liquidités d’une banque, nos compagnons nous ont offert de bons capuccinos dans un café tout près; malheureusement, avec le wifi du café (nous n’avions pas pris de carte SIM en Mongolie, car nous étions hors-réseaux la plupart du temps), nous avons obtenu des nouvelles du Québec et de Vienne, et de mauvaises concernant Michel le frère de Marie.  Ce fût probablement le moment le plus difficile de notre voyage, la réalité nous rattrapant au-delà des océans.

Puis nous avons continué vers la dernière étape de notre voyage, du moins la dernière nuit.  Les paysages sont devenus plus montagneux et la faune se diversifiait avec les aigles apprivoisés et les yaks dont le lait fermenté fourni un alcool très prisé; je n’y ai pas goûté, ne consommant pas d’alcool. Curieusement, Marie n’a pas trop insisté pour y goûter non plus lorsqu’on nous en a offert le lendemain matin !  Nous sommes finalement arrivés dans le parc national Terelj où nous avons tout d’abord visité un centre de médiation, équivalent des ashrams indiens.  Comme nous avions déjà un peu donné lors de voyages précédents en Inde, nous nous sommes satisfaits de la marche dans un magnifique paysage et nous nous sommes rendus directement à notre ger pour y déposer nos bagages et profiter d’une fin d’après-midi « activités libres ».  Nous avions un ger très luxueux, mais alors que Marie en a profité pour lire au soleil, je suis parti avec ma caméra pour une marche dans la montagne qui nous dominait à l’arrière.  Souper agréable, mais au cours duquel Marie s’est offerte pour acheter sans marchander une petite tapisserie dont le prix de vente était indiqué; curieusement, la tapisserie n’était soudain plus à vendre, et on en lui offrait plutôt d’autres qui n’intéressaient pas Marie.  Elle a économisé…  Mais on n’a pas si mal mangé, comme ce fût le cas pour presque tous les repas compris dans cette excursion.  Oh !  pas de la grande gastronomie, mais on ne levait pas le nez…

4ÈME JOURNÉE : RETOUR À ULAANBAATOR

Toujours aussi beau le lendemain matin, mais moins frais que les dernières journées.  Nous avions comme première activité une randonnée à cheval.  C’était une randonnée très à la mesure des touristes, très lente et calme; ayant quand même fait déjà un peu d’équitation plus jeune, cela m’a un peu déçu, car j’ai presqu’eu l’impression de tourner dans un manège.  Il faut dire que nous n’avions pas opté pour une excursion à cheval dans les montagnes et plaines mongoles, mais pour un tour express de quatre jours dans le centre de la Mongolie.

En quittant le parc, nous sommes arrêtés visiter une fierté pour les mongols, mais une horreur selon nous.  Une statue équestre, haute de trente mètres, de Gengis Khan (un bien meilleur gouvernant que ce que l’occident chrétien a bien voulu reconnaitre, à la fois cruel, mais tolérant et bon administrateur).  Mais nous n’allions certes pas offenser nos camarades mongols Byamba et Moodi et nous avons visité l’intérieur de l’édifice, grimpé dans la statue, admiré un musée et lunché à cet endroit. On s’est même laissés photographier devant les reproductions du célèbre personnage. Nous en avons profité pour remercier notre guide et notre chauffeur et échanger avec eux sur leurs projets.  Ce fût très agréable.  Nous leur avons aussi laissé à chacun un bon pourboire, mais à peine un peu plus que les normes recommandées.  Leur joie nous a fait comprendre que ces normes ne doivent pas être souvent respectées.

Juste avant d’entrer à Ulaanbaator, Moodi stationne soudain la voiture le long de la route et nous incite à sortir.  Lui et Byamba nous entraînent vers une clôture grillagée de l‘autre côté de la route. Sur le terrain adjacent s’y déroule une cérémonie chamanique que nous pouvons observer et photographier de loin, cachés en partie par des arbustes.  Ce n’est pas une cérémonie pour les touristes, mais pour des gens de la place qui viennent ainsi demander des faveurs à des ancêtres ou se débarrasser de mauvais sorts. Pour les Mongols, fréquenter les temples bouddhistes et visiter leur chamane préféré ne soulèvent aucune contradiction.  Cette cérémonie fût une conclusion inattendue et inespérée à ce magnifique périple qui achève.   Nous laissons Byamba et Moodi à notre hôtel, mais non sans des embrassades, accolades et une ou deux larmes.  Leur chaleur nous a permis de mieux admirer et comprendre ce magnifique pays et son peuple.  Nous avons échangé sur nos vies, et même sur nos croyances ou absence de croyances religieuses.   Ces gens nous ont beaucoup enrichis et ils furent de loin la plus belle rencontre de notre voyage. 

5ÈME ET 6ÈME JOURNÉE : ULAANBAATOR

Nous vous avons déjà dit qu’UB, comme disent les jeunes touristes anglophones, n’est pas une jolie ville.  Certes, mais c’est une ville très dynamique, un peu désordonnée.  Les immeubles n’ont pas fait l’objet d’un quelconque plan d’urbanisme, et les édifices en hauteur côtoient des immeubles soviétiques de toutes les tailles.  Même la grande place face au palais national est un peu cernée par des autoroutes au trafic assez brouillon, accru par le fait que la plupart des autos étant des occasions de Thaïlande ou de Corée, elles circulent à droite comme ici, mais leur volant est aussi à droite.  Même avec la bonne conduite de Moodi, nous avions pu constater l’inconvénient d’une telle situation lorsqu’on veut dépasser par la gauche…

Quelques beaux musées dont j’ai en partie raté la visite à cause d’une intoxication alimentaire qui m’a cloué au lit une matinée (si le vaccin Dukoral n’empêche pas tous les malaise, il en réduit cependant  de beaucoup les effets).  Et nous sommes allés « magasiner » des souvenirs  locaux, avec une assurance d’authenticité, dans le grand et moderne magasin d’état, survivance du communisme encore pratiqué de nos jours, quoique moins strictement.  Il faut se rappeler que ce pays de 3 millions d’habitants est coincé entre la Russie et la Chine et qu’il doit donc savoir ménager la chèvre et le chou.

Le lendemain, nous reprenons donc le train pour la Sibérie.  Le périple jusqu’à Moscou, en passant par Irkoutsk et le lac Baïkal, fera l’objet de ma prochaine chronique.

En attendant, je vous encourage à regarder le choix de photos que je vous propose pour avoir une meilleure idée de cette radieuse Mongolie.  Une fois sur le site des photos, cliquez sur la première et démarrez le diaporama dont vous contrôlerez la rapidité;

Choix de photos de Mongolie

Bayarlalaa, et à la prochaine !

 

 

 

Cet article a été publié dans Non classé, Voyages. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire