LE TRANSMONGOLIEN (4)

LA GRANDE RUSSIE  

MOSCOU, SOUZDAL ET SAINT-PÉTERSBOURG

Après ma troisième chronique du   Transmongolien publiée le 1er février dernier, je vous avais dit que je vous reviendrais « bientôt » avec la partie « russe » de notre périple dans le cadre de la quatrième et dernière de ces chroniques transmongoliennes.  Mais il faut comprendre que « bientôt » est un terme relatif qui s’étire lorsqu’on approche des trois-quarts de siècle, qu’on a la chance de continuer à voyager, de camper de vivre de merveilleux étés avec son épouse et ses petits-enfants.  Voilà pour les excuses ! Je sais que ces excuses peuvent vous sembler bien insuffisantes alors que vous attendiez impatiemment cette chronique de voyage depuis des mois. 🙂 Mais peut-être aussi considérerez-vous qu’elles n’en valaient pas la peine devant le résultat ci-dessous.  Qu’importe si je sais que la plupart d’entre vous parcourons très rapidement cette page pour voir un peu les photos, j’ai toujours le même plaisir à rédiger et composer ce blogue.

(Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir et sur le lien musical un peu plus bas pour une expérience extraordinaire de chant acapella dans la basilique St-Basile).

MOSCOU

Et nous voici donc à Moscou, capitale de la Fédération de Russie, ex-capitale de l’URSS.  En fait, n’ayant pas vu la capitale sous l’ère soviétique, je ne saurais faire de comparaison avec aujourd’hui.  Mais Moscou est une très belle ville, vivante et accueillante.  Et il me semble n’en avoir vu qu’une faible partie.  Évidemment, j’y avais réservé une chambre dans un hôtel agréable près de la Place Rouge, l’Assambleya Nikitskaya; la rue était aussi bordée de cafés et restos sympathiques.  Il faut dire que le centre de Moscou se parcourt rapidement et aisément à pied, tout étant à portée de main.

Évidemment, la Place Rouge demeure le plus beau des monuments moscovites avec les dômes colorés la basilique St-Basile en toile de fond.  Nous l’avons admirée sous la pluie et le froid, au beau temps, le jour et le soir : toujours aussi impressionnante.  Lorsque nous y pénétrons, bien sûr notre regard est d’abord attiré vers la basilique, mais elle est bordée à gauche par un centre commercial de luxe, les galeries Goum, et à droite par la muraille du Kremlin et le mausolée du « camarade » Vladimir Ilitch, assez modérément fréquenté contrairement à ceux des camarades Ho Chi Min à Hanoï et Mao à Tienanmen ; cette immense place est certes la plus belle que nous ayons vue lors de ce périple.  Nous avons cependant évité les musées d’histoire, de la guerre ou « tutti quanti » qui la jouxtent.

Si les galeries Goum valent le détour par leur luxe ostentatoire (mais de bon goût), ne serait-ce que pour les WC impeccables qui y logent à l’étage supérieur, c’est évidemment la basilique St-Basile-le-Bienheureux qui vaut qu’on s’y attarde (à moins d’être un nostalgique communiste marxiste-léniniste et de se terrer au mausolée de Lénine); l’intérieur est assez représentatif de l’architecture des églises orthodoxes russes, à la fois massif, très haut et brillamment coloré.  Nous avons eu la chance d’y entendre un petit concert « a capella » par l’Ensemble DOROS avec l’acoustique incroyable et émouvant de ce monument.  Un moment inoubliable que vous pouvez partager avec nous en cliquant sur le lien sous la photo ci-contre (malheureusement, le site qui héberge ce blogue ne permet pas les vidéos et  ma  Cliquer: Ensemble Doros                                        Nikon n’est que légèrement supérieure à un Iphone pour le son lorsque je n’utilise pas le zoom en auto-focus).

Le Kremlin de Moscou, puisqu’il y en a dans de nombreuses villes (car un kremlin est un ensemble de fortifications des villes de l’ancienne Russie), vaut pour les églises, palais et édifices gouvernementaux qui sont en son centre.  Lorsque nous y sommes allés, il pleuvait abondamment et seules les églises pouvaient être visitées de l’intérieur.  Celles de la Dormition et de l’Annonciation de la Vierge étaient les plus remarquables.  Cependant, les édifices gouvernementaux du Sénat et du Palais d’État m’ont semblé d’un moindre intérêt.  Nous devions aussi visiter les parcs adjacents jusqu’à la Moskova, mais le mauvais temps à écourté cette visite et nous n’avons donc jamais pu réellement admirer ce fleuve.  Quelle que soit la longueur du séjour dans une ville, nous manquons toujours de temps pour tout voir !

Toujours dans le centre de Moscou, les environs du Bolchoï et les rues piétonnières qui y menaient à partir de notre hôtel étaient remarquables.  De nombreuses boutiques s’y trouvaient et il y avait même une exposition de décorations automnales à partir de citrouilles et autres courges qui était amusante.  Les décorations d’une des rues où trônait une statue de Prokofiev ressemblaient à celles du village gai de Montréal, alors même que le gouvernement Poutine est très « réacto » sur ce sujet.  Nous avons finalement pu assister à une représentation d’un ballet  au Bolchoï  tout juste  la veille de notre départ pour Montréal (un peu ennuyant et incohérent malgré la virtuosités des danseuses et danseurs);  je m’étais trompé de date auparavant et nous nous étions présentés pour un spectacle au petit Bolchoï le lendemain de notre réservation.  Les aléas des voyages auto-organisés… par un organisateur parfois distrait (souvent dirait Marie !).

Mais nous avons aussi visité autres choses que les monuments.  Ainsi, le métro de Moscou est remarquable; il est tout d’abord le plus profond du monde puisqu’il a servi d’abri durant la seconde guerre mondiale et a été construit par des milliers de travailleurs sous Staline.  Nous y avons pris les plus longs escaliers mécaniques que nous n’avions jamais vus et, miracle malgré l’hiver moscovite qui ressemble au nôtre, ils fonctionnaient tous : la STM devrait aller voir comment ils font.  Sur la plupart des lignes, les rames se pointent à toutes les 90 secondes; tu arrives lorsqu’une rame part, mais la suivante arrive déjà…  Propre aussi, mais surtout splendide; nous n’avons visité que cinq ou six stations (les plus belles semble-t-il), mais même les autres que nous avons observées ou traversées, lors de nos déplacements, étaient magnifiques : de véritables musées des beaux-arts souterrains, même si souvent c’est de l’art conventionnel « soviétique ».  Et, les moscovites, tout comme les autres russes que nous avons rencontrés ailleurs, sont disciplinés dans le métro: l’antithèse de leurs camarades communistes chinois !

Puis nous sommes aussi allés en périphérie de Moscou en bus de ville pour aller acheter un chandail de hockey d’une des grandes équipes moscovites pour notre petit-fils Victor, moins attiré par les poupées russes.  Après un long trajet, évidemment facilité par notre Iphone et Google, nous entrons dans une boutique dans le quartier des grands arénas et nous demandons un chandail d’une de ces équipes; malheureusement pour nous, le proprio était tout heureux de nous montrer de magnifiques chandails de toutes les équipes de la NHL, mais pas un seul vrai chandail d’une équipe russe moscovite.  Nous avons dû nous rabattre sur un chandail des Tigres de l’Amour (le fleuve Amour aux confins de ls Sibérie); évidemment, plus tard durant notre voyage, à la gare Leningrad, nous avons pu compléter avec le magnifique chandail de l’équipe nationale russe.

Même si nous avons séjourné trois fois à Moscou lors de ce voyage, le dernier séjour au retour de St-Pétersbourg n’étant que de quelques heures, et de l’assistance à un ballet, avant de reprendre notre vol vers Montréal, j’aurais aimé y passer plus de temps si notre voyage avait été plus long.  Peut-être une journée de moins à St-Pétersbourg malgré la beauté de cette ville ?…  Si St-Pétersbourg est d’une beauté incomparable, Moscou est plus vivante.

SOUZDAL, JOYAU DE L’ANNEAU D’OR DES ANCIENNES CAPITALES

C’est en préparant ce voyage que j’ai découvert l’existence de ces six ou sept anciennes capitales qui encerclent Moscou, chacune avec ses églises et son kremlin : des bijoux qui forment l’anneau d’or de Russie.  Nous avons donc, de Moscou même, décidé d’un trajet en train et bus qui nous mènerait à Souzdal, la plus remarquable de ces vieilles villes, semble-t-il.  Pour l’aller, nous avons pris un train vers l’est relativement rapide (2 heures) jusqu’à Vladimir, autre vielle capitale que nous n’avons cependant pas eu le temps de visiter.  De là, un petit autobus très local, bondé et aux arrêts très fréquents, jusqu’à la gare routière de Souzdal d’où un taxi à prix fixe (et très raisonnable) nous a mené à notre hôtel, le Kremlevskiy, où nous sommes arrivés près de 4 heures après notre départ de Moscou.

Comme toujours en Russie, l’accueil à notre hôtel fût très chaleureux, même si le gentil barman qui avait vécu en Italie s’entêtait à vouloir nous parler italien.  Mais ils étaient très accommodants et ce fût d’autant plus apprécié que j’ai été passablement affecté par une grippe et un début de bronchite.  Voyager à l’automne a l’avantage d’éviter les foules, mais le froid et la pluie peuvent s’y mettre.  Mais je conserve quand même de Souzdal  le souvenir d’un des grands moments de notre voyage.  En fait, cette vieille capitale qui, malgré ses 10,000 habitants, ne semble qu’un petit village contient une vingtaine de remarquables édifices, la plupart religieux : un petit Bagan quoi !

Tout à côté de notre hôtel, un musée de bâtiments en bois représentatifs de l’architecture russe des siècles passés, vaut certes le détour et le prix d’entrée; ces édifices, particulièrement les églises, témoignent d’une architecture commune en Europe du Nord comme nous avions vu avec les stavkirkes de Norvège, mais avec les bulbes de l’église orientale et le faste d’une ancienne capitale.

Les alentours du Kremlin de Souzdal, dans un méandre de la rivière Kamenka sont à la fois bucoliques et impressionnants.  Si le bâtiment administratif transformé en musée est assez austère, l’église attenante (cathédrale de la Nativité) contient de très belles fresques.

Le lendemain matin de notre arrivée, sous un soleil radieux, nous sommes partis tôt pour admirer les plus beaux édifices du village en nous faisant tout d’abord reconduire en taxi à son autre extrémité, pour ensuite pouvoir lentement déambuler jusqu’à notre hôtel.  Tout d’abord, l’énorme monastère fortifié du Sauveur St-Euthyme qui abrite la cathédrale de la Transfiguration et de magnifiques jardins aux couleurs automnales.  Mais notre départ de ce monastère pour rejoindre par l’arrière la rivière Kamenka nous réservait parmi les plus beaux paysages de ce voyage.

La rivière serpente dans les champs et nous permet de découvrir au loin d’autres églises et, en face du monastère du St-Sauveur, un monastère de nonnes, le monastère Provosky.  Tous ces bâtiments sont bien entretenus, mais certes pas par les fidèles qui ne semblent pas s’y presser, la presque totalité des quelques personnes qui y étaient s’adonnant aussi à l’émerveillement touristique.  Mais l’État russe, tout laïc qu’il soit, cultive son héritage culturel, national et religieux…  et son tsar Poutine !

Nous terminons lentement notre visite ambulatoire en revenant le long de la Kamenka et ainsi pouvons admirer certains magnifiques points de vue.  Nous garderons un souvenir merveilleux de ce Souzdal hors du temps.  Le lendemain, nous reviendrons par un train assez lent où nous avons pu assister, en souriant, à des courses entre les wagons des resquilleurs sans tickets et, en riant un peu moins, aux manœuvres d’une dame qui procédait à un petit commerce illicite de poudre ou autre substance semblable; autant pour la morale socialiste soviétique…  Puis, nous reprenons notre chambre à Moscou avant de quitter le lendemain pour St-Pétersbourg.

ST-PÉTERSBOURG, L’IMPÉRIALE VENISE DU NORD

Nous prenons tôt le TGV pour St-Pétersbourg où nous avions loué quelques jours
auparavant un appartement près du centre-ville pour la durée de notre séjour.  Compartiment du wagon un peu rempli, mais les gens sont calmes et font attention à ne pas gêner le voisin; les russes sont peut-être moins ouverts que les chinois, mais plus respectueux de l’intimité de chacun. Notre appartement s’avère très vaste et assez bien équipé, près d’une épicerie, et à deux pas des bus vers le centre-ville (qu’on atteint plus souvent à pied) et tout près de la promenade de la Neva et du célèbre théâtre Mariinski.

D’ailleurs, nous irons voir un court opéra de Kurt Weill « Les sept péchés capitaux », livret de Brecht, dans une salle tout à côté de notre appartement.  Une expérience assez bizarre en partant, car il s’agit d’une petite salle magnifiquement décorée dans un palais.  Cependant, l’entrée extérieure ne paie pas de mine et il y est difficile d’imaginer l’existence d’une telle salle à l’intérieur.  Assez bien comme opéra, mais rien à se souvenir très longtemps.

St-Pétersbourg est certes la plus belle ville que nous ayons vue durant ce voyage, et une des plus belles villes d’Europe selon moi.  Châteaux sur le fleuve Neva ou sur les canaux se succèdent.  Nous sommes émerveillés de tant de beauté et de la richesse que cette ville a dû « subir » pour y arriver; mais en même temps, on comprend très vite les raisons de la révolution de 1917 et des précédentes ratées.  Le peuple a beaucoup souffert pour que les riches aristocrates se partagent un tel luxe.

Nous avons fait deux fois la même ballade en bateau sur les canaux tant nous étions émerveillés.  Les couleurs d’automne aidant, ce furent de mini-croisières sur la Neva et les canaux.  Nous avons choisi de petites péniches que seuls des russes utilisaient; meilleurs prix, mais commentaires en russe seulement (ce qui nous a permis de constater que le russe comporte de nombreux mots provenant du français).

Évidemment, on ne peut aller à St-Pétersbourg sans visiter le musée de l’Ermitage; un des grands musées du monde.  Dans la partie du grand palais de l’Ermitage, nous n’avons vu que  très rapidement les innombrables et très riches salles; malheureusement, le temps fait parfois défaut en voyage, on ne peut prolonger une visite de musée au point de sentir une trop grande lassitude et nous devons faire des choix.  Mais il ne faut surtout pas rater la salle flamande avec ses Rubens et Rembrandt; inutile de vous dire que la plupart de ces toiles ont été rassemblées par la grande Catherine, qui par ailleurs prenait un peu moins soin de ses serfs.

De l’autre côté de la Place du Palais on peut y admirer les impressionnistes dans le Palais de l’État-Major.  Les salles ont été rénovées dans un style sobre mais plus moderne que celles du palais de l’Ermitage.  Et on peut constater ici le boycott effectué par l’Ouest à l’égard du régime soviétique, car j’y ai vu quelques toiles magnifiques de Renoir, Monet ou autres jamais exposées ou presque en Occident et dans les catalogues d’Art.  À ne pas manquer non plus…  Et finalement, le Musée russe dont nous avons parcouru au pas de course les salles pour y voir quelques Chagall et un Kandinsky; situé près des Jardins d’été, ce musée vaut lui aussi certes beaucoup plus que notre brève visite.

Parmi les monuments de cette ville, il ne faut pas non plus omettre la basilique St-Isaac, rare église de style occidental qui a exigé près de dix mille ouvriers sur une décennie  pour sa construction; certes, l’intérieur est vaste contrairement aux églises de style byzantin, mais personnellement j’ai surtout admiré le panorama qu’on y a du haut de sa coupole.   Enfin, il, y a la cathédrale St-Sauveur-sur-le-Sang-versé au nom aussi exotique que son apparence et la reproduction de St-Pierre de Rome qu’est la cathédrale Notre-Dame de Kazan dont l’extérieur est magnifique et qui a aussi l’avantage d’être située dans un quartier commercial très animé de la ville.

Si je dois mentionner la Forteresse Pierre-et-Paul, très visitée, et que nous avons longuement parcourue par une journée pluvieuse, je vous avouerai que je n’en n’ai pas retenu un souvenir impérissable malgré sa touristique célébrité.  Il faut dire qu’outre la belle cathédrale Pierre et Paul, la visite de cachots (même s’ils ont logé Trotski, Maria Vetrova et cie.), et d’expositions d’instruments de torture et d’armes ne sont pas ma tasse de thé. En revanche, la visite du monastère Laure Alexandre-Nevski (à deux stations de métro du centre-ville) et surtout des cimetières adjacents m’a beaucoup impressionné.  Certes, le cimetière St-Nicolas est très joli, mais c’est le cimetière Tikhvine qui retient surtout notre admiration avec la pléthore de grands artistes russes qui y ont leur sépulture, dont les grands musiciens que sont Borodine, Moussorgski, Rimski-Korsakov et Tchaïkovski entre autres.

Puis, il y a Peterhof, le Versailles de l’aristocratie russe, édifié par Pierre 1er, le Grand, qui se dispute avec la Grande Catherine, 2ème, le rôle de Louis XIV russe.  Nous y sommes allés par un merveilleux samedi d’octobre en hydrofoil au départ de la Neva, jusque dans le golfe de Finlande, en passant près du magnifique pont Vantovyy et de l’imposante et élancée tour du Lakhta Center, symboles du nouveau Pétersbourg et de la Russie moderne.

Dès l’arrivée au Peterhof, nous sommes accueillis par le grand bassin et ses jeux d’eau devant le château; on ne peut pas éviter la comparaison avec Versailles.   Nous n’avons pas visité le château qui, même s’il est à la fois délicat et majestueux, ne peut certes prétendre à rivaliser avec la demeure du Roi-Soleil.  Mais les jardins sont extraordinaires avec leurs grandes fontaines et sont, de mon point de vue, de loin supérieurs à ceux de Versailles; mais peut-être suis-je influencé par l’harmonie des coloris automnaux qui servaient de toile de fond à ces jeux d’eau.  Si vous prenez quelques instants pour voir les photos de cette partie de notre périple en cliquant sur le lien à la fin de ce blogue, vous comprendrez que ce lieu est incontournable, même si, probablement il doit être très achalandé en haute saison.

Nous terminons notre séjour à St-Pétersbourg en rencontrant des amis dans un restaurant « La presse » (sic) pour souper, le dernier soir avant notre retour vers Moscou.  Je ne vous ferai pas l’injure de vous dire « par le plus grand hasard » puisque nous l‘avions un peu préparé, lors d’une rencontre chez des amis communs, lorsque nous avions constaté que nous nous croiserions à St-Pétersbourg.  C’est donc dans ce resto agréable et à la nourriture délicieuse, en compagnie de Céline et Richard, que nous avons terminé ce séjour.  Quoi de mieux pour terminer un séjour au bout du monde que de partager un repas entre québécois !

Le lendemain nous prenions le train pour Moscou où le soir nous assistions à un ballet dans la grande salle du Bolchoï.  Et puis le retour sur Montréal par Londres.

Si le cœur vous en dit, vous pouvez parcourir un choix de photos de notre périple de la « Grande Russie »:

Choix de photos de la Grande Russie

Au plaisir de vous revoir pour une destination plus brève, sinon moins exotique.

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