POLYNÉSIE FRANÇAISE: LES ÎLES DE LA SOCIÉTÉ (2)

À la fin de cette chronique, vous aurez accès à un lien pour voir les présentes photos et d’autres « pleine grandeur »…

LES ÎLES SOUS LE VENT

BORA BORA, LE MERVEILLEUX LAGON…_GH99575

Dès l’arrivée à l’aéroport, les couleurs nous prennent d’assaut.  Bien sûr, le bleu du carte boraciel et le vert du mont Pahia, mais surtout les innombrables teintes de vert et de_GH99395 bleu du lagon, et l’or des plages.  L’aéroport se situe sur un motu (îlot) qui est partie de la barrière d’îlots et de bancs de coraux qui entourent l’ile de bora Bora et forment ainsi le merveilleux lagon.  C’est donc en catamaran qu’on nous transporte de l’aéroport à l’île principale.  Pas beaucoup de touristes avec nous; les Polynésiens constituent la majorité des passagers par ailleurs assez peu nombreux.

Ici aussi, nous avions loué une petite voiture pour la durée de notre séjour, et après_GH99429 en avoir pris possession, nous nous sommes dirigés vers notre location AirBnB située à quelques minutes du quai et du centre de Bora Bora qu’on ne peut même pas qualifier de village : deux épiceries,  deux stations d’essence, un centre d’artisanat, quelques restos et roulottes, le tour est vite fait.  En fait, ce ne pouvait être très loin, car l’île ne fait que 30 kilomètres de circonférence.  Nous sommes reçus très chaleureusement par Tuarii, le 5609e4bf-5222-40dc-a09e-2de413188ab3propriétaire du lieu qui s’avérera un hôte très attentionné et intéressant (nous apportant même un repas tout préparé), même si parfois il avançait des promesses qu’il ne pouvait toutes remplir.  Mais_GH99430 la maison était magnifique et dotée d’une véranda qui dominait le lagon et d’où on pouvait aussi admirer certains des pics de l’île.  Nous y avons pris nos repas et lu jusqu’à tard en soirée.  Si vous y allez, je vous donnerai avec plaisir des coordonnées qui pourraient permettre de le rejoindre sans passer par AirBnB.

Les paysages intérieurs de l’île sont superbes, même s’ils ne sont pas aussi_GH99627 grandioses qu’à Tahiti ou Moorea.  Peu de touristes.   La plupart des plages sont privées (hôtels ou autres), mais nous avons surtout fréquenté la plage principale et publique Matira, toute de sable blanc et parsemée de « patates » ou blocs _GH99629
_GH99422de corail où nous pouvions admirer la faune et la flore sous-marine.  Au moment où nous y étions, cette plage magnifique était fréquentée surtout par des Polynésiens qui s’y rendent beaucoup pour manger en famille aux petits restos qui la bordent à quelques endroits, tout en profitant de la plage pour se baigner.  Mais nous apportions notre pique-nique, consacrant plutôt nos sous pour l’achat des victuailles pour le souper que nous préparions à la maison ou pour quelques sorties aux restos et roulottes le soir.  Il faut cependant savoir que les magasins d’alimentation étaient moins bien 49441_w768h583c1cx821cy685pourvus qu’à Tahiti et que tout était dispendieux; mais le thon frais, rouge ou blanc, était toujours disponible.  Pour les fruits et légumes, cela variait et la viande rouge était en rupture de stock puisque les liaisons avec la Nouvelle-Zélande étaient rendues difficiles en raison de la pandémie.  Mais cela ne nous a certes pas manqué.

Mais même si la plage et les paysages de Bora Bora sont magnifiques, la principale attraction demeure son lagon dont les eaux vont du bleu foncé au vert émeraude. _GH99467 Évidemment, certains choisissent d’y vivre dans des chambres sur pilotis; si notre logement était moins luxueux, il était plus complet (cuisine, salle à manger) et nous permettait de côtoyer les Polynésiens dans leur milieu, et non seulement le personnel des hôtels.  En fait, comme les Polynésiens constituent un des principaux attraits des îles à cause de leur gentillesse et leur bonne humeur, les luxueuses cabanes (cependant un peu isolées) ne nous ont pas manqué.

Mais nous avons participé à deux excursions de plongée (masque-tube-palmes)_GH99568 dans le lagon.  La première était conduite par un guide chantant et fort enjoué sur une pirogue DSCN0544moderne à balancier.  La présence de jeunes filles très intéressées a semblé le rendre encore plus enthousiaste. Mais nous avons pu quand même admirer des raies armées, très douces et facilement apprivoisées qui viennent nous frôler en quête de nourriture.

Et nous plongeons aussi parmi les requins à pointe noire qui virevoltent tout autourDSCN0551 de nous; les plus gros mesurent environ 1,50 mètre et ne sont nullement agressifs.  Quand _GH99566même un peu impressionnant, même si rien n’est paniquant.  De forts vents nous ont empêché d’aller plonger dans le plus beau jardin de corail.  Mais nous avons pu admirer des bancs_GH99579 de petits dauphins.  Et le midi on nous a servi un repas traditionnel sur un charmant petit motu où notre guide et un de _GH99539ses collègues ont poursuivi chants et démonstrations de pratiques culinaires comme la râpe de coco (bon, pas très excitant !).  Mais j’ai beaucoup aimé la navigation le long des récifs de coraux et les paysages en arrière-plan.  Même un peu de pluie pour quelques minutes (comme à tous les jours) n’a pas gâché l’excursion.

_GH99536Nous avons réservé une deuxième excursion plus concentrée sur la plongée; nous n’étions que quatre touristes et le guide-proprio avait une embarcation plus conventionnelle.  Jeune français de Lyon (donc il n’a pas d’accent nous dit-il !), il nous apprend cependant qu’il devra déménager vers Tahiti, car l’école de Bora Bora (même si toute neuve) n’est pas très performante pour sa fille.  Sympathique, mais assez peu cultivé.  Il se demandait comment il se faisait que nous parlions français au Québec : la Nouvelle-France n’avait pas existé pour lui.

Mais il était certes compétent en son domaine, généreux et très : nous  avons eu la chance de voir des raies Manta, raies qui mangent du plancton et nagentDSCN0586 doucement la gueule ouverte  comme les requins-baleines et qui peuvent mesurer jusqu’à 6 mètres DSCN0591d’envergure.  Mais elles se tiennent entre 10 et 25 mètres de profondeur, alors un peu difficile de les photographier avec le peu de lumière ambiante.  Mais c’est assez impressionnant de voir des poissons d’une telle envergure qui planent lentement près du fond.

Nous avons par la suite dérivé en nous laissant emporter par le courant le  long duDSCN0592 DSCN0595jardin de corail qui jouxte l’aéroport.  Non seulement les récifs étaient éclatants de  couleur, mais les poissons aussi.   Et nous avons pu constater la générosité de notre guide qui trainait avec lui la passagère qui avait de la difficulté à nager et était très craintive même si le coutant était assez faible.

DSCN0603Finalement, nous avons eu la chance de voir un banc de raies léopard ou tachetées, mais là aussi à une assez grande profondeur.  Il est rare de pouvoir voir dans une même sortie les raies léopard et les raies Manta, ce qui témoigne deDSCN0600 la compétence de notre jeune guide.  Il y aura une autre visite d’un jardin de corail très coloré, mais personnellement une petite crise d’asthme a mis fin à cette aventure.  Une des plus belles excursions de plongée, surpassée seulement, mais de loin, par celle pratiquée en Mer Rouge il y a quelques années.

IMG_2916Je terminerai cette brève chronique sur notre séjour à Bora Bora en vous parlant quand même de quelques délicieuses et magnifiques sorties dans les roulottes et restos.  Tout d’abord, un repas au coucher de soleil dans un terrain vague en bordure de mer : la nourriture était assez ordinaire, mais les prix doux et le coucher de soleil sublime.

Mais nous sommes aussi allés deux fois au Yatch Club, près de notre logis,  où la _GH99654nourriture était délicieuse et le paysage aussi extraordinaire, surtout lorsque vous bénéficiez d’une table directement sur l’eau au crépuscule.  Le service_GH99655 y était en outre discret et attentionné.

Voilà, à un autre voyage peut-être…  La Polynésie, et Bora Bora, auront été parmi les vacances les plus reposantes que nous ayons vécues : du calme, de la gentillesse et de la beauté. À voir…  Mais j’y suis allé; c’est-à-dire qu’il y manque un petit aspect plus culturel pour que je songe à y retourner.  La terre est vaste et j’en ai si peu vu…

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Si vous le désirez, vous pourrez mieux voir quelques photos déjà publiées dans ce texte, ou inédites, en cliquant sur le lien suivant :

Quelques photos de Bora Bora

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